100 œuvres vidéo
imoja, partenaire de l’Estival Oodaaq avec son mur d’écrans ouvert sur la rue, du 21 au 30 mai.
Pour la dixième édition de son festival qui, du fait de la crise sanitaire, devient l’Estival Oodaaq, l’œil d’Oodaaq vous propose une sélection rétrospective de 100 œuvres vidéo.
Cet échantillon de notre travail de programmation au long cours retrace un ensemble de thématiques que nous avons pu soulever en sélectionnant des œuvres d’artistes internationaux. Une aventure passionnante, qui nous a amenés à explorer une carte infinie des formes et des manières d’aborder les images que nous appelons nomades et poétiques.
Des myriades de souvenirs d’expositions, de performances, d’installations immersives, de programmes vidéo dans des salles de cinéma, des souvenirs de galeries d’exposition, de vitrines de magasins, d’écrans en extérieur, de clairières, de bars, de places publiques, en Bretagne, au Québec, en Islande, en Roumanie, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Hongrie, en Bulgarie…
Durant ces années, nous avons défendu des images fragiles et intenses, en investissant de nouveaux territoires de monstration sur notre île imaginaire.
Quatre saisons est un programme vidéo qui regroupe des œuvres qui reflètent leurs supports, s’inspirent de notre monde ou éclairent l’invisible ; des regards d’artistes traversant le monde et se posant sur lui entre 2009 et 2019. Pour l’Estival Oodaaq, c’est une immense nuée d’images que nous vous proposons, suggérant à elles toutes un faisceau lumineux qui trace la topographie de l’île d’Oodaaq.
Réaliser un programme vidéo, c’est avant tout choisir, mais c’est aussi tisser des liens plus ou moins visibles, organiser des corpus d’œuvres par thématiques, par sensibilité, s’imaginer des règles du jeu, les déconstruire et réavancer.
La présentation en boucle de ce programme de plus de 10 heures évoque la succession infinie du cycle des saisons. Le choix de chacune de ces œuvres reflétant notre ligne artistique est associé de manière subjective à un moment précis de l’année.
Porter un regard rétrospectif sur 10 années de programmations, c’est imaginer un cycle qui se répète, sans jamais être le même d’une année à l’autre. Une ligne temporelle / artistique qui avance et mute sans cesse, contre et tout contre le monde.
Difficile à aborder dans sa globalité, ce programme a sa propre autonomie. Il vous propose un voyage dans l’espace et le temps, au fil des saisons, plus ou moins près du soleil, autour du monde… Une révolution infinie.
Nous avons donc choisi de présenter notre programme des 4 saisons comme un canal d’images en continu qui apparaîtrait de manière discrète sur différents supports dans plusieurs lieux en même temps.
Avec chacun des lieux qui nous accueillent, nous avons réfléchi à la manière de faire exister ce programme en interférant le moins possible avec l’identité du lieu, en habitant les murs.