Du 3 juillet au 31 août 2018 – Espace Le Grand Angle à l’agence imoja – 1 place de Bretagne à Rennes.
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h. Entrée libre, pour le plaisir des yeux !
|
« Un autre monde existe ! Peupler de milliards d’individus confrontés à des aventures dignes des plus grands romans. ils ont des yeux, des pattes et des poils. Ils ont peur, faim et froid. Ils s’aiment, se nourrissent et se lavent. pour peu que l’on se place à leur échelle, ils nous sont bien semblables. Ce monde est en fait celui qui s’étend juste sous nos pieds. Considérés dans leur ensemble, ils sont les « nuisibles », « ceux qui propagent les maladies », « troublent notre sommeil » mais je n’approche pas ces vies comme un tout. En chacun de mes modèles, je vois un individu. Celui qui va d’un point A à un point B avec une idée en tête. Il peut rencontrer des embûches ou se voir détourner de son chemin, préférer manger ceci ou cela, faire un pause, bien méritée, et enfin trouver un abri pour s’assoupir le moment venu. Je n’ai pas de démarche naturaliste et ne cherche donc pas à identifier les « invertébrés » qui habitent mes clichés. Je ne réalise pas un catalogue d’espèces, mais plutôt collecte les émotions. Je propose alors de les traiter comme nos semblables et, par la photographie, de capter des instants de vie sous forme de portraits. car à mes yeux, ces êtres sont tout sauf nuisibles. Ils sont ceux qui s’activent discrètement au quotidien pour notre planète, tapis dans les feuillages ou s’afférant sur un brin d’herbe et ils méritent notre attention. Il font, potentiellement sans même le savoir (et parfois ébranlant notre tranquillité) leur part pour cet environnement que l’on partage. les mettre en lumières et à notre vue est ma contribution à leurs combats du quotidien. Faire en sorte que la Terre tourne et que nous puissions partager le commun. » Baptiste Leroy
|
À lire, le portrait de Clotilde Cousin : Clotilde débute sa relation avec l’art par une rencontre avec l’ardoise de son pays. Un jour qu’elle avait ramassé de cette pierre pour un sculpteur, elle en garda un bout pour elle, travailla une nuit entière sur cette matière et fut envahie par l’impérieuse nécessité qui se présentait à elle : travailler la matière, sculpter pour son bien-être. Clotilde passe à la terre et rencontre Annick Leroy. Cette rencontre est déterminante pour sa passion. En 2005, Clotilde se forme en fonderie d’art à Libourne. « Cela m’a fait découvrir le moulage et la pratique de matières différentes comme le plâtre, la cire, la résine ». La spontanéité et la liberté d’être Clotilde se perçoivent dans son travail. Elle s’aventure, associe à la terre, pigments, morceaux de verre, de pierre. Ce qui l’attire aussi, c’est l’alliance du feu et de la terre avec l’expérimentation des constructions et cuissons en four papier. Elle risque le hasard de la flamme qui donne une autre dimension à ses pièces cuites et recuites. La casse ne l’arrête pas. « Quand je me promène, je vois des choses et je transporte mon travail figuratif dans la rencontre avec les morceaux de bois qui m’attirent et font écho à la terre ». Clotilde est aussi une aventurière de la matière noble et naturelle. Les pièces de bois qu’elle glane, elle les associe au métal, à la terre, au verre, à la céramique, au bronze. Extrait du livre réalisé pour les 30 ans de l’Atelier du Thabor. Exposition permanente à son atelier à Kergonan en Glomel (22110). |
Découvrez le portrait de Baptiste Leroy