La génération des années cinquante a découvert la propriété privée et la consommation de masse des équipements individuels, mais on ne vit plus aujourd’hui comme il y a soixante-dix ans. La jeune génération d’acheteurs est plus attentive à l’usage et au partage qui riment avec des notions dans l’air du temps comme le développement durable, la volonté d’économiser et surtout de créer du lien social.
Aujourd’hui le développement des pratiques partagées et collaboratives s’est immiscé dans les nouveaux projets, qui tendent à recentrer l’habitat, non plus sur un usage purement fonctionnel et individuel, mais prennent en considération les attentes des occupants, pour habiter autrement.
Quels types d’espaces partagés ?
Quel que soit la nature du projet, le point commun réside dans les valeurs et l’engagement partagés par les habitants vers ce type de démarche. Les projets se concrétisent sous différentes formes :
Des lieux que l’on partage de types : jardins, parking, terrasses, coursives, buanderies, séchoirs, salles communes, cuisines, salles de jeux, potagers, garages, ateliers, celliers, caves, espaces de coworking…
Des équipements peuvent également être mis en commun, comme des jeux extérieurs pour les enfants, une remorque, des appareils électroménagers, des outils pour le jardin, le bricolage, la mécanique, de la vaisselle, un abonnement à des journaux, …
Ce partage peut permettre des économies d’échelle, mais celles-ci ne sont pas la motivation principale, elles sont bien souvent secondaires au projet collectif qui a surtout pour objectif de créer des relations de voisinage plus poussées.
Un mode de vie moins individualiste où l’on connait ses voisins, où l’on peut partager des moments conviviaux, se rendre plus naturellement des services de la vie quotidienne, lorsque l’on a besoin d’aide il y a toujours quelqu’un de présent, prêt à donner un coup de main !
Et concrètement ?
La vie s’organise autour de liens réguliers entre la majorité des familles, simplement en se croisant dans les lieux ou en provoquant des moments d’échanges, mais proximité ne rime pas forcément avec promiscuité !
Selon la nature du projet partagé, et contrairement à une vie en communauté, l’autonomie et l’intimité de chaque famille sont totalement respectées, chacun agissant selon ses valeurs, son organisation, ses besoins…et décidant des moments partagés avec les autres.
Quel statut ?
Les formules se cherchent encore mais bien couvent c’est un statut de copropriété ordinaire qui est appliqué.
En copropriété chacun est propriétaire d’une partie du bien, il doit respecter les règles et les charges s’appliquant aux parties communes. L’ensemble de ces règlements fait l’objet d’un acte notarié. Le bâtiment est divisé en « lots » de copropriété, chaque lot étant composé d’une partie privative et d’une quotepart de parties communes (appelés quantièmes) qui déterminent les frais et charges de copropriété.
L’idéal et de rédiger en parallèle un règlement intérieur pour régir l’utilisation et l’entretien des espaces communs afin d’éviter les éventuels écueils.
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